Théâtre & lecture sur scène


Lectures sur scène,  performances poétiques et sonores, et dramaturgie.

Pauvres Garçons, seul en scène de Davide Brancato (dramaturgie)



Crédit photo : Matthieu Croizier.
Dramaturge et co-auteur sur la pièce Pauvres Garçons, seul en scène de Davide Brancato d’1h05.

Résumé : Parce que l’acteur-créateur Davide Brancato croit à la puissance de la culture pop, il perçoit dans Bohemian Rhapsody – tube légendaire du groupe Queen – de troublants échos avec son parcours personnel. Avec sa sensualité lyrique, Freddie Mercury chante la destinée d’un être piégé dans sa solitude « Open your eyes, look up to the sky and see: I’m just a poor boy, I need no sympathy ». Pauvres garçons raconte la trajectoire d’un jeune homme né au cœur du Jura, dans un environnement régi par des traditions rigides, qui attend d’un garçon force et virilité. Défier les diktats patriarcaux lui permet de se redéfinir dans ce contexte rural, et, au fil de sa quête, de se forger son identité propre. C’est quoi être un « homme » aujourd’hui ? Ce solo explore les questions du genre, de la construction identitaire, de la construction sociale, de la confession nocturne, du jour et de la nuit, du commencement et de la fin au travers des mots, de la musique et du corps.

Diffusion :

Crédits : Jeu et mise en scène : Davide Brancato. Mise en scène et collaboration artistique : Agathe Hazard Raboud. Dramaturgie et texte : Camille Desombre. Assistanat à la mise en scène : Noémie Griess. Chorégraphie : Délia Krayenbühl. Création lumière : Vincent Scalbert. Création son : Alma Catin. Scénographie : Lucie Meyer. Costumes : Safia Semlali. Administration : Noémie Doutreleau.

Mentions Presse : Le Temps / RTS /360

Feux Follets, lecture musicale performée


Crédit photo : Romain Guédé, festival Sturmfrei 2024.
Lecture sonore à deux voix de 35 minutes alliant un texte de Camille Desombre et une création musicale de Yoann Hourcade. Entre fable d’anticipation, manifeste et récit de résistance écoqueer, le texte décrit avec poésie et humour camp le quotidien d'une communauté de « pédales futuristes ». Les ambiances musicales posent elles une atmosphère favorisant la plongée dans le récit. Cette lecture a été conçue lors de résidences à la Maison Poème (Bruxelles) et à La Station – Gare des Mines (Paris), et présentée pour la première fois en septembre 2024 lors du festival Jerk Off au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris).

Diffusion :

Spectrophilia, lecture poétique et sonore



Crédit photo : Romain Guédé, Sturmfrei 2023.
Performance poétique et sonore de 17 minutes à mi-chemin entre litanie poétique, récit intime, manifeste et rituel d’invocation. Le texte déploie la métaphore spectrale dans différentes directions, évoquant violences faites aux corps gays, désir pour les fantômes des aînés disparus, souvenir d’utopies perdues, mémoire de l’épidémie de VIH/sida, et volonté de remobilisation des identités pédales et folles face à la destruction du vivant. Inspirée en partie par Jacques Derrida et José Esteban Munoz, elle brouille les frontières entre passé, présent et futur, interroge la façon dont les fantômes peuvent vivre à travers nos gestes et nos voix. La pièce est enrichie par une création sonore en direct de Yoann Hourcade où, à la façon d’une radio parasitée par des présences spectrales, des extraits d’archives de militants, écrivains et artistes disparus se mêlent à des tubes de disco ou new wave.

Diffusion :

Mémoires du futur, weekend Queer Code au Générateur


Crédit photo : Elisabeth Lebovici
Lecture-performance de 10 minutes inspirée de mon texte « Feux Follets » paru dans Sabir #5.

Réalisée dans le cadre du weekend Queer Code des metteuses en scène et comédiennes Mélanie Martinez-Llense et Claire Lapeyre-Mazerat au Générateur en juin 2023. 

Les mots qui tranchent, lecture croisée



"La Fugue", carte blanche d'Artagon Pantin pour “100% L'EXPO”, Grande Halle de La Villette ~ © Edouard Richard ~ 2023
Lecture à trois voix de 40 minutes réalisée à partir d’extraits des textes Matrices (Revue Sabir) d’Eva Anna Maréchal et Pédé·s dans la peau (Éditions Points) de Camille Desombre, ponctuée par des interventions d’Aurélie Faure tirées du livre d'Annie Ernaux L'écriture comme un couteau. Entretien avec Frédéric Yves Jeannet. Une proposition où se nouent tendrement l’intime et le politique, mue par le désir d’une « écriture agissante » et l’affirmation de la « valeur collective du “je” autobiographique et des choses racontées ». La pièce propose ainsi une réflexion sur le pouvoir des mots et du langage, que ceux-ci prennent la forme des mensonges piégeant leur émettrice à son propre jeu, celle de l’injure d’abord assujettissante puis terreau d’une puissance collective renouvelée, ou de l’écriture comme outil de réparation.

Présentée dans le cadre de : « La Fugue » à 100% L'EXPO, La Villette, 8 avril 2023, avec Aurélie Faure et Eva Anna Maréchal. Curation : Inès Geoffroy.